mercredi 19 novembre 2014

Le développement durable, l'ADN même du projet de Coopérative Funéraire de Nantes




Le projet de coopérative funéraire nantaise est imprégné de la volonté de contribuer au développement durable. Cela se concrétise par la proposition d'une offre de services de qualité en mettant au cœur de ses prestations l'accompagnement des familles, des offres de produits et services alternatifs et innovants, la préservation de l'environnement, l'épanouissement des employés et un positionnement précurseur en termes de développement durable.


L'objectif est de permettra aux famille d'être conseillées sur les produits et services qui permettent de diminuer l'impact environnemental des funérailles, c'est-à-dire les informer des options éco-responsables possibles avant de faire leur choix.
La mission première de la coopérative funéraire demeurera d'accompagner les familles en deuil, par le biais de rituels empreints de sens et respectueux de la dignité humaine. Mais comme de plus de plus de gens sont sensibles à leur empreinte écologique, le personnel de la coopérative aura vocation à conseiller adéquatement les familles sur les impacts environnementaux de leur choix, si elles le désirent.

Une démarche de développement durable est un gage de préservation de l'environnement et d'amélioration de l'équité sociale.
Le développement durable, au coeur de l'ADN du projet de Coopérative Funéraire de Nantes

Pour en savoir plus : www.petitcharabia.fr/wordpress "Je veux des funérailles écologiques !" Un guide auto édité qui propose des alternatives possibles à ce jour en France - 4€ + 2,10€ de frais de port à commander à nomade_lr@hotmail.fr

mercredi 15 octobre 2014

Le projet nantais au Sommet International des Coopératives et Mutuelles Funéraires


La semaine dernière, invité par la fédération des coopératives funéraires du Québec, le projet de Coopérative funéraire de Nantes était présenté aux participants du Sommet International des Coopératives et Mutuelles funéraires qui se tenait à Québec, afin d'obtenir le soutien des coopératives présentes.

Au cours de ces trois journées riches en découvertes et en échanges, les coopératives québécoises, britanniques, américaines, colombiennes et péruviennes étaient à l'honneur.
Cela également été l'occasion de découvrir, lors d'une visite guidée, le superbe centre funéraire des Deux Rives à Levis. Le blog de l'équipe Oxalis a d'ailleurs publié un article qui décrit cette visite de la coopérative funéraire des Deux Rives.

mardi 15 juillet 2014

Notre projet sera présent au sommet international des coopératives et mutuelles funéraires à Québec

La fédération des coopératives funéraires du Québec est le premier partenaire à avoir apporté son soutient au projet de coopérative funéraire à Nantes.
En ce début d'année 2014, nous étions chaleureusement accueillis par Alain Leclerc Directeur de la Fédération des coopératives funéraires du Québec à Sherbrook et Caroline Cloutier Responsable Communication et Marketing de l'Agence Funéraire du Grand Montréal, pour de fructueux échanges qui nous ont permis de profiter des nombreuses années d'expériences des coopératives funéraires du Québec.
Depuis ce partage d'expertise s'est poursuivi et c'est tout naturellement que le projet de Nantes est invité les 4-5 et 6 octobre à Québec, pour présenter l'état d'avancement de ses travaux aux autres coopératives et mutuelles funéraires du monde entier qui seront présentes lors de ce second sommet international des coopératives et mutuelles funéraires. Au programmeconférences, tables rondes permettront de mieux comprendre et saisir les enjeux entourant les coopératives funéraires des quatre coins de la planète.

vendredi 4 juillet 2014

Tous acteur de notre mort

Nous ne pouvons pas éviter la mort, mais nous pouvons nous en occuper...

Le sujet de la mort n'est pas le sujet le plus facile à aborder à notre époque, mais il y a une citation qui dit ceci : "La vérité vous libérera, mais d'abord elle vous énervera." Alors, c'est avec ça en tête que cet article va tenter de parler de la mort au 21ème siècle.

Klimt - La Vie et la Mort
La première chose qui énervera certains d'entre vous, c'est que nous tous, allons mourir au 21ème siècle. Il n'y aura pas d'exception. Même s'il y a, apparemment, près d'une personne sur huit qui pense être immortelle, d'après des enquêtes, mais malheureusement, ça ne sera pas le cas.
Une autre citation, celle-ci de Steve Jobs résume assez bien la situation :
« Personne ne veut mourir.
Même ceux qui veulent aller au Paradis, ne veulent pas mourir pour y arriver.
Et pourtant la mort est la destination que nous partageons tous.
Personne ne s’en est jamais échappé.
Et c’est comme il se doit, car la mort est très probablement la meilleure invention de la vie.
C’est l’agent du changement dans la vie.
Elle efface l’ancien pour faire place au nouveau. »

La deuxième chose dont il est important de parler à propos de la mort au 21ème siècle, à part le fait que ça va arriver à tout le monde, c'est que ça s'annonce un peu comme une catastrophe ferroviaire pour la plupart d'entre nous, sauf si nous essayons de faire quelque chose pour dévier ce processus de sa trajectoire inexorable.

A notre époque, le décès intervient de plus en plus à la suite de défaillance d'organes, lorsque les organes respiratoires, cardiaques, rénaux s'arrêtent de fonctionner. Chacune de ces défaillances nécessite une admission aux soins intensifs, pour qu'en fin de compte, à un moment ou un autre, quelqu'un dise que c'en est assez.
Au moins six personnes sur dix mourront de cette façon, c'est-à-dire d'une diminution des capacités avec une fragilité croissante. La fragilité étant une conséquence inévitable du vieillissement. L'augmentation de la fragilité est en fait la cause principale de décès aujourd'hui. Dans les dernières années, ou la dernière année de notre vie, nous aurons à faire face malheureusement à beaucoup d'infirmité.
Que pourrait-il y avoir de positif à dire après tout cela ? Ce qu'il y a de positif, c'est que de nos jours cela arrive à un âge avancé. Nous allons tous, pour la plupart, atteindre ce stade. Autrefois, l'espérance de vie était beaucoup plus courte et c'est ce qui arrive quand on vit jusqu'à un âge avancé, l'augmentation de la durée de la vie signifie plus de vieillesse, pas plus de jeunesse.


Aujourd'hui seulement 20 % des personnes meurent à domicile et la grande majorité en milieu hospitalier.
Pourtant, quand on pose la question aux français, 80 % souhaiteraient passer leurs derniers instant chez eux.
Alors que se passe-t-il ?
Et bien, il est possible de dire deux choses. La première c'est que la mort a été exclue de notre société, c'est nous même qui l'avons exclue. Auparavant, nos aînés étaient gardés à la maison et l'on s'en occupait, jusqu'à leur dernier souffre. La mort était vécue aux yeux de tous, la mort faisait partie de la vie.
Aujourd'hui, la mort est sortie de la sphère de l'intime et de notre quotidien, elle est mise en scène de manière extraordinaire au cinéma, à la TV, mais la mort ordinaire, celle qui nous touchera très certainement est écartée, occultée, ignorée. Le sujet n'est pas abordé en famille, encore moins avec les enfants. Comme si l'on avait peur de mourir rien qu'en en parlant. 

Dans le milieu hospitalier, là où la majorité des gens meurent, ce n'est pas beaucoup mieux. Le rapport du Dr Sicard nous dit à ce sujet, que la mort y est tabou, que l'on ose pas en parler ni dans les familles, ni dans les maisons de retraite... La culture en milieu hospitalier exclut la mort de ses préoccupations, la mort à l’hôpital étant vu comme un échec.

Pour résumer, on ne parle de la mort, ni en famille, ni en maison de retraite, encore moins en milieu hospitalier. Et les constats sont les même dans beaucoup d'autres pays du monde, il n'existe pas d'exception française sur le sujet.
La mort aujourd'hui est aseptisée, elle se déroule le plus souvent à l'hôpital de manière technique. Chacun s'en conforte, sauf quand ça nous tombe dessus. On se dit alors qu'on y était vraiment pas préparé.
Aujourd'hui nous avons le choix, nous pouvons vraiment prendre conscience que nous avons un problème et que le problème est aggravé par ceci :
Nous savons, que nous allons tous mourir, mais ce que nous ne savons pas c'est que la façon dont nous mourons est en fait très importante, pas seulement pour nous, évidemment, mais aussi dans la manière dont cela va toucher la vie de ceux qui nous survivent. La façon dont nous mourons a des conséquences dans l'esprit de tous ceux qui nous survivent, le stress que la mort provoque dans une famille est énorme, et par exemple on éprouve 7 fois plus de stress en mourant aux soins intensifs qu'en mourant n'importe où ailleurs.

Ce que nous pouvons aussi dire c'est que même si nous ne pouvons pas éviter la mort nous pouvons penser et préparer la fin de notre vie. Nous pouvons préparer notre mort, afin d'alléger le fardeau des décisions que ceux que nous aimons auront à prendre et ainsi créer la possibilité d'une fin en paix, remplie de vie.

Girodet - Funérailles d'Atala
Quand le décès survient, on se retrouve dans une situation très exceptionnelle, qui ne relève jamais de l'ordinaire ou du quotidien, sauf pour les employés des pompes funèbres. En moyenne, dans notre vie nous sommes en contact seulement 2 fois avec des services funéraires. Nous ne disposons pas de l'expérience ou des connaissances nécessaires pour que la relation avec l'opérateur de pompes funèbres soit équilibrée. L'émotion vécue lors d'un décès peut conduire une famille à dépasser le budget prévu, voire à s'endetter, en considérant que le mort « le valait bien ». La conscience professionnelle des opérateurs funéraires est mise à l'épreuve et certains n’hésitent pas à « jouer » sur l’émotion des familles (en les culpabilisant d’en faire trop peu) pour accroître leur bénéfice. La mauvaise réputation du secteur étant en grande partie fondée sur cette exploitation du chagrin et de l'ignorance.

L'industrie funéraire formate aujourd'hui l'organisation des funérailles, d'autant plus si aucun plan n'a été fait à l'avance. Peu de gens s'intéressent à ce secteur commercial et il est plus simple de payer, en essuyant ses larmes. C'est plus facile, mais pas forcément le plus économique. Il existe des moyens d'économiser des sommes d'argent sur les frais d'obsèques. Pour cela il faut sortir des chemins tracés par les opérateurs funéraires et faire preuve de plus d'imagination et de créativité, ou de bon sens parfois.

Au regard de tous ces éléments, tout en sachant que d'ici 2050 plus d'un français sur trois aura plus de 60 ans, avec quelques personnes on a eu une petite idée. Pour illustrer cette petite idée, j'aimerai faire un parallèle entre la manière dont est traitée la naissance de nos jours et la manière dont la natalité était considérée il y a une trentaine d'année. Et notre petite idée c'est que nous pourrions peut-être traiter la mort et la fin de la vie, comme la natalité aujourd'hui. Dans les années 80 aux états-unis sont nés avec la génération des babyboomers des mouvements en faveur d'une prise en compte plus globale de la natalité, d'une naissance plus naturelle et plus respectueuse, de l'enfant à naître, de la mère mais aussi du père. L’accompagnement global à la naissance c'est considérer que la grossesse et la naissance ne sont ni une maladie ni un acte médical, mais des processus naturel. De ces mouvements ont émergé toute les politiques d'accompagnement et de suivi de la grossesse, de préparation à l'accouchement, de naissance naturelle et de suivi après la naissance. Alors la petite idée ce serait de se demander mais pourquoi la mort qui est aussi un processus naturel, ne serait pas considérée de la même manière ? Sachant que cela va tous nous arriver, souvenez-vous, la catastrophe ferroviaire, comment pouvons-nous devenir acteur de notre propre mort ? Comment pouvons nous penser à nos proches et alléger le fardeau des décisions qui s'imposeront à eux lors de notre vieillissement et notre mort ?

Alors le projet, c'est que cette petite idée pourrait se concrétiser au travers d'une entreprise, mais pas n'importe quel type d'entreprise. Une entreprise coopérative, dans laquelle nous pourrions tous devenir acteur de notre propre mort mais aussi de la fin de notre vie. Une entreprise qui permettrait de rassembler des acteurs de l'accompagnement de fin de vie, de l'organisation des obsèques, de l'accompagnement au deuil. Une entreprise qui vous permettrait d'aborder tous les sujets qui ont à voir avec la fin de la vie et les obsèques. Une entreprise co-propriété de ses usagers. Une entreprise qui n'utiliserait pas ses bénéfices pour participer à l'enrichissement personnel ou à rentabiliser des fonds d'investissements comme cela peut être aujourd'hui le cas pour les pompes funèbres privées, mais qui utiliserait ses bénéfices pour sensibiliser, informer, conseiller, accompagner ses membres, afin qu'ils puissent, non pas éviter la mort, elle est inévitable, mais au moins leur permettre de s'en occuper et d'en devenir des acteurs, se réapproprier ce moment qui fait fait partie du processus de vie.

Il s'agit donc d'un projet de création de coopérative de services funéraires, d'organisation d'obsèques, qui serait la copropriété de ses membres, au service de ses membres ; Une agence funéraire qui s'engagerait à accompagner et conseiller largement en amont du décès, afin de leur faciliter les prises de décisions, aussi bien sur la fin de la vie que sur l'organisation des obsèques pour eux et pour leurs proches, une entreprise qui permettrait d'organiser de véritables hommages et rituels personnalisés en fonction des croyances et des ressources de chacun, une entreprise qui proposerait également un accompagnement au deuil quand cela est difficile, pour permettre à chacun de dire au revoir et de revenir à la vie malgré le décès d'un proche.

Donc si tout ce que j'ai dit fait écho à votre expérience, aux valeurs que vous défendez, alors participez et contribuez à ce que cette coopérative, qui serait la première en France, voit le jour. Pour suivre le projet et le soutenir inscrivez-vous et laissez-nous vos coordonnées en complétant ce formulaire

mardi 29 avril 2014

Lancement des groupes de travail pour un projet de coopérative funéraire à Nantes

Les premiers travaux ont réuni, le 25 mars dernier, 11 personnes intéressées à contribuer activement à la réflexion sur le projet de coopérative funéraire.


Cela été notamment l'occasion de faire connaissance et d'évoquer les motivations de chacun à participer à ces travaux. Dans un second temps, ont été abordés l'histoire de la naissance de cette idée, les raisons de la pertinence de créer une coopérative funéraire ainsi que le fonctionnement et le principe des coopératives de consommateurs. Enfin, le groupe a partagé les valeurs qu'il souhaitait voire être représentées et mises en action au sein de cette coopérative.
Ce projet est né de plusieurs constats dont notamment une interrogation par rapport aux pratiques commerciales dans le secteur du funéraire, le développement de la main mise des fonds d'investissement sur les entreprises funéraires, dans des logiques purement financières, la faible présence nationale d'organismes funéraires publics pour faire contre poids des pratiques du privé et l'absence de lien et de continuité dans la manière d'aborder les problématiques de vieillissement, d'accompagnement de fin de vie, de décès, d'organisation des obsèques et de deuil. 



Une coopérative funéraire paraît en effet porteuse de sens et pleine de légitimité dans ce secteur car elle représente un moyen d'offrir des services de très grande qualité aux membres et à la population en général, au meilleur prix possible. C'est également un moyen de diffuser des pratiques commerciales respectueuses dans ce secteur. Elle possède une légitimité par rapport à l'information et la sensibilisation des publics. C'est un moyen d'informer les citoyens en amont de la survenue du décès, afin de limiter le pouvoir de certains opérateurs qui exploitent le chagrin et l'ignorance. C'est aussi un moyen de promouvoir la réflexion sur les rituels entourant la mort par une recherche de sens à donner à ces événements et par la sensibilisation aux enjeux de la consommation dans ce domaine. Enfin elle possède une légitimité pour responsabiliser et organiser la solidarité vis à vis de la mort : c'est un moyen de se réapproprier ce moment de la vie qu'est la mort et qui nous concernera tous et c'est un moyen de se responsabiliser et de s'entraider dans ces moments difficiles.

"La mission d'une coopérative de consommateurs doit à la fois être économique et sociale.
Elle doit refléter les aspirations et les valeurs des membres."

En plus des 7 valeurs coopératives du mouvement coopératif français, les travaux sur les valeurs de la futures coopérative funéraire ont permis d'identifier plusieurs valeurs fortes comme le respect, le partage, la prise en compte de l'humain au sens large, l'écoute...

L'ensemble de ces travaux vont permettre de construire le projet de la coopérative, définir ses missions et constituera le noyau des fondateurs de la future coopérative.

mardi 8 avril 2014

Qu'est-ce qui différencie une coopérative de consommateurs d'une autre entreprise ?

Une coopérative de consommateurs est la combinaison d'une association et d'une entreprise, qui trouvent leur raison d'être dans la satisfaction des besoins de leur membres : par l'association, la coopérative vise à permettre à chaque coopérateur de grandir humainement et socialement ; par l'entreprise, elle saisit des occasions de développement.

"La mission d'une coopérative de consommateurs doit à la fois être économique et sociale. Elle doit refléter les aspirations et les valeurs des membres."


> Une coopérative de consommateurs c'est donc :
> Une association de personnes qui assument collectivement leurs responsabilités d'entrepreneurs ;
> Une entreprise dont les copropriétaires sont les usagers ;
> Une entreprise qui utilise le capital sans en faire la mesure du pouvoir des membres (1 homme = 1 voix) ;
> Une entreprise dont les règles garantissent aux membres l'égalité de l'exercice du pouvoir et l'équité dans la répartition des contributions et le partage des bénéfices de l'entreprise ;
> Une entreprise qui fait de l'éducation l'une de ses mécaniques de fonctionnement essentiels, notamment par le partage de l'information et de la connaissance.

> Les coopérative ne sont pas des organismes sans but lucratif comme les associations, les ONG, les fondations.Et malgré leur activité économique ce ne sont pas des entreprises traditionnelles régie par le capital.

" La coopérative met le capital au service des besoins économiques et sociaux des personnes membres, plutôt que de mettre les personnes au service du capital investi par les actionnaires."

> Les trois différences les plus importantes entre coopératives et les autres types d'entreprises :

(1) Le but poursuivit : les usagers sont les propriétaires
- Dans une entreprise classique, le but de l'entreprise est de générer du profit pour les actionnaires qui ont investis du capital
- Le but de la coopérative est d'offrir à ses membres des biens et des services
- C'est une entreprise contrôlée et dirigée par des personnes localement implantées, les décisions stratégiques sont prises par des personnes en lien direct avec les réalités locales
- Le double statut d'usager/propriétaire assure aux membres des services de qualité

(2) La participation au pouvoir : 1 homme = 1 voix
- Dans une entreprise classique, le pouvoir dépend de la part de capital détenu
- Dans une coopérative, chaque membre possède un seul vote quelque soit le montant investi dans la coopérative. La structure de contrôle est démocratique comme dans une association.

(3) La participation aux résultats : 1 décision collective
- Dans une entreprise classique régie par le capital, le profit est le montant restant une fois toutes les dépenses payées et il peut être réinvesti dans l'entreprise et/ou redistribué aux actionnaires selon le nombre de parts qu'ils possèdent.
- Dans une coopérative, tout surplus lié à l'activité en fin d'année est affecté aux réserves de l'entreprise, réinvesti au développement de la coopérative, redistribué aux salariés sous forme de participation, payé aux membres sous forme de ristournes... L'utilisation des surplus est déterminée par les membres réunis en AG annuelle sur les recommandations du CA en conformité avec la loi et les statuts de la coopérative.

lundi 17 février 2014

Innauguration du premier cimetière naturel de France à Niort

"Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants" Antoine de Saint-Exupéry
Pour la Saint-Valentin, la ville de Niort offrait à tous les amoureux de la nature et à ses administrés le premier cimetière naturel de France. Les élus, Madame le Maire Genevièvre Gaillard et son Adjoint Monsieur Christophe Poirier, ainsi que les équipes techniques ayant collaboré sur le projet, nous présentaient ce cimetière pilote qui devrait faire quelques émules dans les collectivités.
Le cimetière naturel de Niort
Dans le cadre de son agenda 21, la ville de Niort affirme sa volonté avec ce cimetière d'offrir une alternative naturelle aux modèles de nécropoles actuels. En effet, dans un cadre champêtre et arboré, sur une parcelle de plus de 4 000 m², les services de la ville ont aménagé un bel espace de verdure qui pourra accueillir aussi bien les inhumations que les urnes ou les cendres des défunts. Cet espace, accolé au cimetière traditionnel de Souché, est un havre de nature préservée qui invite à la quiétude et à l'apaisement, à la poésie aussi. L'objectif est ici de faire de ce lieu de mémoire un espace de recueillement où le visiteur se sente relié à la nature.
L'arbre des printemps
Mais au delà de l'aspect paysager, la ville de Niort a souhaité aller plus loin dans sa démarche en repensant également toutes les étapes consécutives au décès afin de réduire son emprunte écologique. Le but étant de créer un environnement où le corps et les cendres puissent êtres rendus à la terre le plus naturellement possible. Cela se traduit pour les familles du défunt par la signature d'une charte d'engagements dont elles respecteront les termes : dans la mesure du possible éviter les soins et l'utilisation de produits hautement toxiques pour la conservation des corps, utiliser des cercueils ou des urnes fabriqués en matériaux biodégradables, l'inhumation des urnes ou des cercueils est faite en pleine terre, sans caveau ni cavurne... Un jardin du souvenir permet de disperser les cendres d'un défunt. A l'issue de l'enfouissement des cendres, le nom du défunt est gravé sur une feuille en laiton, suspendue à l'arbre du souvenir. Dans les espaces cinéraire et funéraire, l'identification de la sépulture et du défunt se fait par la pose d'un pupitre en pierre calcaire locale. Seules les fleurs naturelles coupées peuvent être déposée dans le vase mis à disposition des familles. Les sépultures peuvent être personnalisées par les familles par la plantation de végétaux et de bulbes s'intégrant dans l'espace naturel.

Le site est conçu et géré entièrement pas les services municipaux, progressivement et en harmonie avec le développement du végétal. Une belle initiative à découvrir et à imiter.


Reportage France 3 Poitou-Charentes : "Pas de pesticides, pas de caveaux, place au tout biodégradable dans le cimetière naturel de Niort"



Pour en savoir plus sur le cimetière naturel de Niort, s'adresser à la Conservation des Cimetières, 31 rue de Bellurne, 79000 Niort, téléphone : 05 49 78 73 92, du lundi au vendredi de 8h à 18h.



jeudi 13 février 2014

Qu'est-ce qu'une coopérative funéraire ?

Une coopérative funéraire est une association de personnes regroupées pour satisfaire leurs besoins au moyen d’une entreprise funéraire. Les membres sont collectivement propriétaires de la coopérative. Le pouvoir est exercé démocratiquement par l’assemblée des membres et par les administrateurs élus.


Il n’est pas indispensable d’être membre pour profiter des services de la coopérative. Cependant, le statut de membre permet à chaque adhérent de participer aux décisions concernant les grandes orientations de l’entreprise. Des rabais et des services supplémentaires sont offerts aux membres. La formule coopérative garantit la qualité des engagements et des services.
La coopératives cherche à satisfaire les familles endeuillées, peu importe leur budget. Elle se distingue par son approche humaine et cherche à répondre aux besoins des membres et des non-membres dans le respect des valeurs de solidarité, d’entraide et d’intégrité.

Elle cherche également à remplir une mission d’information et d’éducation : amener les gens à réfléchir et à décider d’avance de la gestuelle d’accompagnement, susciter des discussions dans les familles afin de briser les tabous qui entourent la mort, fournir des renseignements d’ordre légal et financier, offrir un soutien dans le deuil, former le public à la coopération...


Pour soutenir la création d'une Coopérative Funéraire à Nantes

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mercredi 12 février 2014

Comment fonctionne une coopérative funéraire ?

Les coopératives funéraires de consommateurs existent depuis de nombreuses années dans le monde entier : au Canada, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud, en Angleterre, en Suède...



Le projet sur lequel nous travaillons aujourd'hui est inspiré des coopératives funéraires de consommateurs québécoises. Les propriétaires sont donc les personnes qui désirent utiliser les services funéraires de la coopérative lors de leur décès ou celui d'un proche.


Dans une coopérative funéraire, les services funéraires offerts sont généralement les mêmes que ceux que l'on retrouve sur le marché (funérailles, services de crémation, corbillard, salons funéraires, etc.). La coopérative procède à l'engagement de personnel qualifié pour dispenser les services et utilise les fournisseurs spécialisés pour les cercueils, urnes, etc.

Les différences se retrouvent au niveau de l'étendue des services offerts, de la fixation des prix des services et de l'utilisation des bénéfices qui sera déterminée par les membres de la coopérative. Les utilisateurs des services étant aussi les propriétaires de la coopérative, ils auront leur mot à dire sur la qualité des services offerts, et les services proposés par les conseiller seront exempts de pression commerciale.


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mardi 11 février 2014

Quelles seront les activités de la Coopérative Funéraire ?


La Coopérative Funéraire propose au même titre que l'ensemble des opérateurs du secteur, des prestations et des produits permettant l'organisation des obsèques. L'utilisation d'une partie de ses bénéfices réalisés lors de la vente de ces prestations lui permet également de financer des actions d'information, de sensibilisation et de conseil qui sont sans but lucratif.

La Coopérative Funéraire offre des prestations de services funéraires :

> Proposer une gamme étendue de produits et de prestations de services funéraires (financement, produits et services de cérémonie, produits et services de mémoire).
> Proposer la possibilité de rites personnalisés en liens avec toutes les croyances, accompagner les familles dans leurs nouvelles attentes de rituels non standardisés.
> Offrir la possibilité de mourir dans la dignité & le respect quels que soient ses moyens, ses aspiration et ses croyances.

La Coopérative Funéraire se donne une mission de sensibilisation, d'information, d'accompagnement et de solidarité :

> pour former et éduquer la population par l'organisation de colloques, de réunions d'information, de groupes de parole, l'édition de revues, l'animation d'un site web, le conseil personnalisé... 
> pour sensibiliser aux surcharges émotives et matérielles qui entourent les mœurs funéraires ;
> pour tenter de faire apprivoiser la venue de la mort éventuelle ou imminente et faire prendre conscience qu'il existe un coût humain à vouloir l'occulter ;
> pour amener la population à réfléchir sur les pratiques funéraires et à informer ses proches ;
> pour promouvoir des valeurs de partage, d'entraide et de solidarité en travaillant en partenariat avec les acteurs associatifs et publiques sensibles à toutes les problématiques qui accompagnent la mort ;
> pour mettre en place des programmes de solidarité comme par exemple dans le cas de la perte d'un enfant ;
> pour promouvoir des initiatives et des pratiques alternatives, pour contribuer à la prise en compte de l'impact environnemental des funérailles.


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lundi 10 février 2014

Qu'apporte une coopérative funéraire à ses adhérents ?

Une coopérative funéraire c'est plus que simplement une agence de services funéraires. De part son engagement et les valeurs qu'elle défend et pratique au quotidien, elle se donne pour mission d'offrir à ses adhérents plus que l'organisation des funérailles. Une coopérative funéraire est au service de ses adhérents et des familles endeuillées en leur permettant de :


> réaliser des économies sur les services funéraires ;
> choisir une entreprise qui se distingue par son approche humaine et professionnelle ;
> démontrer sa solidarité en joignant le mouvement coopératif ;
> affirmer ses valeurs d'entraide, de démocratie, d'équité et d'engagement envers la communauté ;
> appuyer l'économie locale et régionale (capitaux locaux, achats responsables) ;
> obtenir des produits et des services de qualité qui répondent à mes besoins ;
> avoir accès gratuitement à de l'information objective et de la documentation pratique sur tous les aspects de la mort et du deuil ;
>s'engager dans la coopérative et prendre part à ses orientations futures ;
> encourager une entreprise qui ne recherche pas le profit et l'exploitation du deuil ;
> avoir accès à des services personnalisés, des rituels adaptés à mes croyances ainsi qu'à mes volontés ;
> participer à une organisation qui agit comme un frein à la montée régulière des coûts des funérailles ;
> faire partie d'un groupe où rencontres, assemblées d'information et activités sociales sont autant de lieux d'échanges qui contribuent à l'épanouissement personnel ;
> se sentir libre de ses choix, sans percevoir de pression à l'achat ;
> prendre part aux décisions financières et décider de l'attribution des excédents ;
> s'assurer que la plus-value créée par l'activité funéraire enrichisse la collectivité et demeure propriété du patrimoine local.


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